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mercredi 15 décembre 2010

Droit Civil

Cas pratique – Mercredi 15 décembre 2010


Anne Dupont, une informaticienne de 45 ans, dirige sa propre entreprise informatique « INFOTOUT » depuis plusieurs années. Elle emploie aujourd’hui dix collaborateurs.

En 2005, lors d’un colloque sur la fiscalité des PME, Anne Dupont a rencontré Bernard Duvoisin, directeur adjoint de la BIL, Banque d’Investissement du Littoral, une société anonyme selon le droit suisse. Bernard lui a expliqué que sa banque gérait les fortunes importantes et qu’il fallait disposer d’au moins un million de francs pour y ouvrir un compte. Il a ajouté qu’il proposait néanmoins aux petits épargnants prometteurs de regrouper de plus petits montants sur un seul compte ouvert en son nom auprès de la BIL, le temps que ceux-ci disposent de la fortune nécessaire pour ouvrir leur propre compte. Cela avait l’avantage de faire d’ores et déjà profiter des clients comme Anne des excellents services de sa banque et d’un rendement très intéressant.

Peu après ce colloque, Anne Dupont a repris contact avec Bernard, grâce à la carte de visite qu’il lui avait remise et qui mentionnait : « Bernard Duvoisin, Deputy Director, BIL ». Elle s’est entretenue avec lui à plusieurs reprises dans son bureau cossu, au siège de la banque, où tout le personnel, du portier aux secrétaires, faisait preuve d’une grande déférence envers Bernard Duvoisin. Durant quatre ans, Anne Dupont a ensuite versé divers montants sur le compte que lui avait indiqué Bernard, pour un total qui dépasse aujourd’hui le million de francs. A chaque versement, Anne Dupont recevait un document à l’en-tête de la banque et signé de Bernard Duvoisin attestant du versement et destiné à lui permettre de retirer son capital et les intérêts.

Le 1er novembre dernier, lorsqu’Anne Dupont a souhaité transférer l’entier de son capital sur un compte personnel à son nom qu’elle pensait ouvrir auprès de la BIL, il s’est avéré que Bernard n’était pas en mesure de lui restituer les sommes qu’elle avait versées. Pire, Bernard vient d’avouer qu’il a entièrement dilapidé les fonds confiés par plusieurs clients, dont Anne, en fréquentant assidûment les casinos. 

Comme la BIL a refusé la demande d’indemnisation que lui avait adressée Anne Dupont fin novembre, cette dernière a décidé d’ouvrir une action en paiement auprès du Tribunal Cantonal neuchâtelois contre la Banque d’Investissement du Littoral pour obtenir le remboursement intégral des sommes confiées à Bernard Duvoisin, plus les intérêts promis. Veuillez préparer en détails les arguments que chacune des parties peut faire valoir pour défendre sa position.

55 CC - Organe
55 CO - Auxiliaire






HISTOIRE DU DROIT

ANALYSE DES TEXTES
(I)
 L’analyse d’un texte comporte
trois étapes:
 I. IDENTIFICATION
 II. OBJET
 III. PORTEE
HISTOIRE DU DROIT
ANALYSE DES TEXTES
(II)
 I. IDENTIFICATION
 A. Identification formelle
 - dénomination
 - auteur/autorité
 - date/période
 - lieu
 - langue
 - forme
 - nature de la source (source
directe/source indirecte)
HISTOIRE DU DROIT
ANALYSE DES TEXTES
(III)
 I. IDENTIFICATION
 B. Analyse matérielle
 - contexte historique
 - raisons de la création de la
source
HISTOIRE DU DROIT
ANALYSE DES TEXTES
(IV)
 II. OBJET
 - dégager les idées
fondamentales du texte
 - analyse détaillée des divers
paragraphes du texte
 - identification des personnages,
des dates ou évènements
mentionnés, ainsi que des
termes techniques
HISTOIRE DU DROIT
ANALYSE DES TEXTES
(V)
 III. PORTEE
 - synthèse
 - conséquences à court terme (à
l’époque du texte)
 - conséquences à long terme (sur
le développement du droit privé)
 - observations personnelles
 - critiques

mardi 14 décembre 2010

LA LOI FONDAMENTALE DU PATRON

Art. 1 Le PATRON a raison
Art. 2 Le PATRON a toujours raison
Art. 3 Dans l'hypothèse qu'un employé ait raison, les articles 1 et 2 entrent en vigueur immédiatement
Art. 4 Le PATRON ne dort pas ; il se repose
Art. 5 Le PATRON ne mange pas ; il se nourit
Art. 6 Le PATRON ne boit pas ; il déguste
Art. 7 Le PATRON n'est jamais en retard ; il est retenu
Art. 8 Le PATRON ne laisse jamais le travail ; on le demande ailleurs
Art. 9 Le PATRON ne lit jamais le journal au bureau ; il s'informe
Art. 10 Le PATRON ne fait jamais confiance à sa secretaire ; il l'éduque
Art. 11 Quiconque entre dans le bureau du PATRON avec quelqu'idée, doit en ressortir avec celle du PATRON
Art. 12 Le PATRON reste le PATRON, meme en maillot de bain
Art 13 Plus on critique le PATRON, moins on fait carrière
Art 14 Le PATRON doit penser pour tous.

Si on se rapporte aux articles 1 et 14 on déduit que le PATRON est un dictateur, ensuite il faut empecher dans tous les cas qu'il ne se marie pour que le nombre n'augmente.